⇒ Saint-Cyr-sur-mer, Ecole-collège DON BOSCO

Cet établissement est engagé activement depuis 2017 dans un processus de développement durable. Pour faire des élèves des citoyens de demain, responsables et impliqués face à cet enjeu majeur, le Défi citoyenneté a servi de tremplin.

Depuis 2019, 40 éco-délégués de l’établissement (27 au collège et 13 au primaire) se réunissent toutes les semaines. En partant du constat que différentes « actions durables » étaient déjà menées dans l’établissement et que l’envie était déjà là, ils se sont pleinement engagés dans le développement durable. Ce processus vise un public large : élèves, enseignants, membres du personnel. Un comité de pilotage a vu le jour, tandis qu’ont commencé des diagnostics avec l’aide des éco-délégués et de tous les services de l’établissement (alimentation, déchets, consommation d’eau, d’électricité, actions solidaires, respect biodiversité, salles informatiques…).  Des nouveaux moyens de communication ont été développés en interne (panneau d’affichage spécial, site internet, affiches). Dans ces actions concrètes, plusieurs partenariats locaux ont été noués avec divers organismes publics, entreprises et associations. L’école-collège a reçu le lable Eco-Ecole et est également en voie de recevoir le label E3D.

Les éco-délégués sont les moteurs de ces projets, que ce soit à travers :

  • une magnifique campagne de sensibilisation (diaporama, affiches, stand lors des « portes ouvertes »)
  • leur créativité (création d’une mascotte, d’un slogan, création de poubelles papier pour toutes les classes),
  • et leur engagement (montrer l’exemple en nettoyant la cour entre midi et deux, éteindre les lumières dans les pièces vides) …...

Ils nous en parlent : « Dans quelques années toutes les ressources seront épuisées si nous ne les préservons pas. On est motivé parce qu’il faut sauver notre terre. On est satisfait pour l’aide que l’on apporte dans l’établissement, c’est un bon début mais il faudrait que ça continue ! Chaque élève du comité de pilotage se doit d’aider les autres à devenir éco-responsable en montrant l’exemple ».

fabrication poubelles 6fabrication poubelles papier 3
nettoyage cournettoyage cour 2pese des poubelles 1pese des poubelles 2portes ouvertes 1 2 2020




fabrication poubelles papier

⇒ Ecole La Providence, Paris

L’école a choisi de s’engager dans le domaine du recyclage. Pour, cela elle travaille sur trois thématiques : papier, plastique et nourriture, avec un aspect anti-gaspillage en plus pour cette dernière.

Dans le thème du respect de l’environnement, l’école primaire La Providence à Paris, s’est engagée l’année dernière, dans le programme « Eco-école » qui vise à développer efficacement le développement durable de la maternelle au lycée à travers 7 étapes et 8 domaines. Ainsi il faut monter une équipe pilote, puis enquêter sur son fonctionnement et ses pratiques actuelles pour pouvoir imaginer des solutions et passer à l’action. Imaginer des solutions passe par l’engagement avec créativité et l’ouverture au territoire (collectivité locale, usine de traitement local…). Et enfin, pour que la résonnance soit plus forte auprès des élèves, il faut que l’équipe pédagogique adopte le projet comme support à leur enseignement et mesurer et valorise les résultats.

Pour le papier, une grande boite en carton est mise à disposition dans chaque classe pour y déposer les feuilles usées mais non froissées et chaque fin de semaines des élèves de CE1 viennent récupérer les bacs pour donner le papier à la Poste qui, elle, les envois dans une usine de recyclage.

Dans le cas des plastiques, ce sont les tubes de colles, les stylos, et les feutres qui, une fois usés, sont récolté puis donner à l’association de recyclage TERRACYCLE, qui les transforme pour une deuxième vie comme poubelles ou bancs.

Concernant la nourriture, chaque élève dispose d’un bio-sceau, qu’il rapporte chez lui afin de récupérer épluchures, coquilles d’œufs et autres, qu’il vient ensuite, chaque vendredi, déposé dans le composteur. Créant ainsi du compost qui est utilisé dans le potager de l’école pour faire pousser des légumes (tomate, radis, courgette et potiron), des fleurs (tournesols et jacinthes) ou encore des herbes aromatiques. De plus, pour la partie anti-gaspillage, à la cantine les déchets de chaque classe sont rassemblés et leur masse, mesuré devant eux sur une balance, est écrite sur un tableau. A chaque fin de mois, la classe ayant le moins gaspillé est invitée à une fête.

Plus d’information à propos du programme éco-école sur www.eco-ecole.org.

⇒ Rhône-Alpes

Les délégués des classes de CM1 et CM2 de la région Rhône-Alpes et de Suisse (Don Bosco Gières, ND des Minimes Lyon, Sainte Jeanne d'Arc Thonon les bains, Carlhian Rippert Briançon, La Salésienne Veyrier) se sont réunis pour vivre un temps fort du Défi Citoyenneté, afin de réfléchir à ce que veut dire "être un délégué salésien".

Pour commencer cette journée citoyenne, les délégués ont regardé la vidéo « Don Bosco, un don de Dieu pour les jeunes ». Sr Anne Orcel leur a ensuite expliqué le logo des Salésiens par Sœur Anne Orcel. Après avoir fait connaissance, les jeunes ont pu présenter leur établissement et nous exprimer leur vécu en tant que délégué via des power point, des vidéos ou des mini sketch qu’ils avaient préparés en amont.

Les élèves de Carlhian-Rippert à Briançon nous ont expliqué que les délégués se réunissent autour d’une table pour parler des améliorations à apporter au sein de leur établissement, en vue d’un meilleur vivre-ensemble et du respect de chacun. Ils sont mis en place un planning pour que les classes du CP au CM2 se partagent le préau durant les récréations du matin et de l’après-midi. Un deuxième planning a aussi vu le jour pour pourvoir utiliser les tables de ping-pong. Cette initiative a permis d’éviter les tensions autour de l’utilisation de ces lieux et permet à tous les élèves de s’amuser. Autre idée des délégués : des « Bancs de l’amitié » ont été mis place. Ils permettent aux élèves de s’assoir, de se reposer et de discuter avec d’autres personnes. L’objectif est d’éviter les cas d’isolement et d’inciter les jeunes à s’ouvrir aux autres.

L’après-midi, les délégués étaient invités à réfléchir à ce que signifiait pour eux l’expression « être citoyen ». Ensuite, ils présentaient la particularité d’un délégué salésien. Ces échanges ont servi de base à la rédaction de la Charte du délégué salésien du premier degré. Voici quelques lignes de cette charte :

  • Il témoigne de la joie de vivre, de l’espérance et de la détermination dans les projets.
  • Il sait prendre Don Bosco comme exemple dans la vie de tous les jours.
  • Il garde la bonne ambiance de l’école et prend en compte les idées des autres.
  • Il est toujours dans la joie et la paix.

Et cette journée citoyenne se termina en prière et en chanson dans la chapelle de l’établissement Don Bosco de Gières.

⇒ Campus de Pouillé, Angers

Ils se prénomment Valentine, Antonin, Korentin, Lucas et Raphaël. Lycéens au Campus de Pouillé (à côté d’Angers), ils se sont portés volontaires pour aider des jeunes de CP au CM1 d’un quartier d’Angers : Adjer, Bouchera, Djovani, Fatima, Glenn, Nouria et Séphora. Deux mondes, l’un issu du monde rural, l’autre du monde urbain, apprennent à se connaître et à s’apprécier, grâce à l’association Trait d’Union, primée en novembre par le CNEAP.

Le mercredi, les jeunes de Pouillé quittent le campus pour se rendre à l’association Trait d’Union dans le quartier du Grand Pigeon. Commencent les activités : chaque lycéen a un binôme qui restera le même tout le temps de l’opération afin que se crée un lien de confiance voire de complicité qui permettra à l’enfant d’évoluer. La relation a une grande importance en ce domaine.

Une aide à la lecture, pas à pas

Les enfants aidés de leurs binômes lisent des histoires qui leur plaisent. Les premières séances, ce sont les lycéens de Pouillé qui lisent et qui leur font résumer l’histoire afin de vérifier qu’ils ont compris. Les mots inconnus sont recherchés dans le dictionnaire et collectionnés dans la « boîte à trésors ». Le jeu du pendu ou le jeu de l’oie permettent de retrouver ces mots. Puis, le jeune écrit une histoire que lui dit l’enfant. Cette histoire a pour origine une image que le groupe a choisi et de là l’imaginaire est en plein travail. Chaque histoire est mise sur ordinateur et recueillie dans un petit livre donné aux enfants devant leurs parents au mois de mai. Les progrès des enfants ? Ils sont bien réels et dûment constatés par leurs enseignants. A suivre… et à poursuivre.

Apprendre à se connaître

Il s’agit de faire table rase de ses préjugés sur les cités ou le monde rural afin de favoriser la rencontre de l’autre en vérité. « J’ai débuté l’année avec un jeune garçon du nom de Dembo. Je devais lui apprendre à lire, mais il n’était pas bavard. Je n’ai pas entendu le son de sa voix pendant les premières séances. Mais, en persévérant, j’ai réussi à le faire parler. Pour commencer, c’était un bon début. Après, il a appris à lire de mieux en mieux. Cela m’a permis de me rendre compte que j’étais capable d’aider quelqu’un et aussi à prendre confiance en moi. Grâce à ce petit garçon, j’ai appris des choses sur moi que je ne connaissais pas. J’ai été très content de l’aider ».

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille
congressistes du CNEAP était très impressionnant. »

Cerise sur le gâteau, le lycée a participé au concours TRACE, organisé par le CNEAP (Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé), qui récompense une action de lycéens auprès d’une association. Ce qui était le cas puisque cette action a été menée en partenariat avec l’association Trait d’Union dont l’objectif est une mission interculturelle et d’aide auprès des familles d’un quartier d’Angers.

1er prix : les jeunes de Pouillé devant deux mille chefs d’établissement

Les trois jeunes se sont exprimés devant un parterre de deux mille chefs d’établissement du CNEAP et devant le Ministre de l’Agriculture. « C’était génial. Il y avait beaucoup de monde. Expliquer à autant de personnes le but de notre action et en décrocher le 1er Prix m’a rendu heureux : Les autres groupes avaient aussi de bonnes idées. Mais ce qui m’a le plus plu, c’était d’improviser un texte devant plus de deux mille personnes. C’était vraiment extraordinaire. »

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille congressistes du CNEAP était très impressionnant. Le tonnerre d’applaudissements que nous avons reçu nous a remplis de joie. »

L’histoire aurait pu s’achever sur ce feu d’artifice lors du congrès du CNEAP mais il n’en est rien. En effet les mamans dont les enfants ont bénéficié de cette aide ont voulu remercier les huit élèves de Pouillé en préparant elles-mêmes un dîner en leur honneur qui fut composé de leurs spécialités régionales : mets africains et maghrébins agrémentés d’un dialogue convivial et très riche avec les lycéens.

⇒ Collège Immaculée Conception, Bailleul

Comment assurer la cohésion au collège et accueillir les plus jeunes avant la rentrée ? Les sept classes de 4è du Collège Immaculée Conception de Bailleul ont travaillé un an sur ce projet : s’organiser pour accueillir sur une journée, près de 470 jeunes (CM et 6e), et encadrer 12 ateliers sportifs.

Alix et Hermine témoignent : « Nous étions divisés en deux groupes. Certains étaient responsables d’un atelier sportif, d’autres étaient accompagnateur d’une des équipes de CM2 pour passer dans les différents ateliers : orientation, escalade, vélo, foot, badminton, … Il n’y avait personne à l’écart. On voyait que les élèves se donnaient à fond, on ne remarquait plus la différence d’âge ».

Cette rencontre a été préparée en réunion de délégués plusieurs mois à l’avance. « L’objectif de cette rencontre était que les jeunes se sentent bien, qu’ils comprennent bien l’esprit du collège. On a pu donner des idées et prendre des responsabilités ». Quelques anecdotes ? « En escalade, il y en a plusieurs qui n’osaient pas trop monter sur une piste et qui, grâce à mes conseils, ont réussi. En course d’orientation, des jeunes étaient à fond. Dès qu’ils avaient des difficultés, ils venaient facilement nous voir sans crainte », ajoute Hermine.

Pour toutes les deux, cette journée a été une étape : « Cela nous a permis de goûter à des responsabilités, cela m’a donné envie de me former au BAFA » témoigne Alix. « Cela nous a apporté plus d’assurance, cela nous permet de mieux parler à l’oral » abonde Hermione. « Ils ont été étonnants, s’exclame Isabelle Marcant, directrice de l’Immaculée Conception de Bailleuil.  Ils ont plein d’idées. Leur sens de la responsabilité en a surpris plus d’un ! Ce qui nous a lancé c’est le Défi Citoyenneté. »