⇒ Ouest

Rassemblant pendant quatre jours une quarantaine d’élèves venant de quatre lycées salésiens de l’ouest (Caen, Giel, Angers et Saumur), “Cap sur Biville” est une opération du Défi Citoyenneté, en lien avec l’association Diamond

Cette association vise à développer chez les jeunes le sens de l’engagement, par la responsabilisation de chacun dans les activités et les tâches du quotidien. Elle leur permet aussi leur faire découvrir le milieu marin, par la pratique de la voile et la sensibilisation aux enjeux écologiques.

Commençant par des mini-jeux de cohésion et des discussions sur les diverses pratiques impliquant les jeunes en place au sein de leurs établissements, ces 4 jours ont permis aux jeunes de recevoir des témoignages d’engagement, en milieu professionnel ou social, de s’exercer à la démocratie représentative et participative et de participer à l’organisation des animations du séjour.

Alanna, Les Ardilliers, Saumur : « Ce que je retiens de cette semaine, c’est la rencontre avec des gens que l’on ne connaît pas, le respect de la nature, le moins de temps passé sur les écrans et les très bons moments que l’on a passés ensemble. Pour l’avenir, j’en garde l’ouverture aux autres, aller au-delà de ma timidité, parler aux personnes avec qui je vis mais que je ne connais pas ».

Célina, Les Ardilliers, Saumur : « Je retiens de cette semaine, de nouvelles amitiés, une cohésion, de l’entraide, la gentillesse de tout le monde, que personne n’est resté dans son coin, même les filles les plus timides. Ce que j’en garde pour le futur, c’est la cohésion et le non-jugement porté aux autres, car c’est une aide pour le contact à l’autre, c’est un état d’esprit très important à garder pour le futur.

Enora, Institut Lemonnier, Caen : « Ce que je retiens, que je savais déjà mais qui, vécut pleinement, permet une plus facile ouverture à l’autre, c’est l’importance de ne pas se fier aux apparences et de ne pas juger au premier regard. Ce que je garde, c’est le travail réalisé avec les autres. Etant intéressé par le métier d’éducateur, l'expérience d’organisation, d’animation et de cohésion dans l’équipe de travail, me fait dire qu’éducateur est un métier que je ferai avec beaucoup de plaisir ».

Une vingtaine de jeunes de classe de seconde du réseau des établissements scolaires Don Bosco de France et de Belgique ont suivi la formation « Secouriste pour la paix », donnée au Collège Don Bosco à Nice.

La session était animée par Myriam Maréchal, accompagnée de formateurs de l’IFHIM en collaboration avec le Valdocco Nice. L’objectif ? Apprendre à se découvrir pour avoir un meilleur engagement dans les projets.  Cette formation a permis à ces jeunes d’aller encore plus loin que le projet : apprendre à identifier leurs murs intérieurs, à les défaire, apprendre à déceler leurs sources de violence et d’hostilité pour ne pas les laisser agir, découvrir leurs forces et leurs clefs pour construire la paix. Lou Chang, élève au Campus de Pouillé est enthousiaste : « Nous avons appris à concevoir que la personne compte plus que le groupe social, l’origine, ses compétences. Ce qu’elle apporte au groupe est plus important ».

⇒ Don Bosco Farnières

Avez-vous déjà essayé de garder le moral en regardant un journal télévisé ? Les jeunes veulent prendre une vraie place de citoyen dans un monde qui ne soit pas déprimant. Alors il faut changer de regard. Choisir un autre « angle de vue ». C’est le sujet de leur film, prix du jury au Festiclip. « Au début, on ne s’en sortait pas. On cherchait. On était dans le trou noir. Et puis, l’idée est venue : parler des médias qui présentent toujours du négatif » explique Guillaume, de l’équipe belge Don Bosco Farnières. « Or le positif, c’est ce qui fait du bien. On s’est dit : on veut faire du bien aux autres, on veut apporter des bonnes nouvelles. Pas toujours du négatif. Allons chercher du positif et présentons-le aux gens ! » La méthode ? « On est allé sur des sites pour récolter de vraies infos et leur donner un sens positif. » Par exemple ? « Sur les migrants, on peut donner un point de vue négatif : il y en a trop, on ne sait pas où les loger, ils n’ont pas la même culture que nous. Et bien justement ! Le fait qu’ils n’ont pas la même culture, voilà qui va nous faire grandir. On va agir, partager nos savoir-faire. » Le film a remporté le prix, mais les jeunes ont remporté une autre récompense : en réalisant ce film, ils ont gagné un autre angle de vue sur le monde.

Visionnez leur film en cliquant ici.

⇒ Institut Notre Dame des Minimes, Lyon

« Dites, y a-t-il un papier dans la boite d’alerte aujourd’hui ? » Et voilà les trois jeunes partis ouvrir cette étrange boite posée sur une table dans le couloir du collège. Un élève explique : « Nous avons mis en place la boite d’alerte, dans laquelle des élèves victimes de harcèlement ou de moquerie peuvent déposer un mot discrètement. Notre rôle est de les aider. Ensemble nous pouvons soulager leur souffrance ».

Le projet a été mené par un groupe d'élèves de 3° sur le temps de catéchèse. Ils ont été sensibilisés à l’expression des émotions et aux actions de médiation qu’ils peuvent mettre en œuvre. Il faut en effet des compétences pour parler aux victimes et aux auteurs. Dans le film qu’ils ont réalisé, on sent que les mots sont pesés face aux agresseurs : « Ce que vous faites, ça vous fait rigoler, mais lui en tout cas, il se sent mal. » La prochaine étape sera d’apprendre à la victime à parler d’elle-même, à oser s’affirmer.

⇒ Collège Bon Accueil Toulon

Le terrain « La Florida » a été inauguré lors du passage de la délégation colombienne, début septembre. Les enfants l’ont appelé l’espace Florida en référence à la République des Enfants de Colombie.

Il s’agit d’un espace de 300 m2 en auto-gestion, réservé et géré par les élèves de 3ème. Ils peuvent y faire ce qu’ils veulent. Mais très vite la question de savoir ce qui serait autorisé ou non s’est posée. Les élèves se sont concertés avec la commission Vie scolaire et ont rédigé le règlement. Pierre Bonnefoy, directeur de l’établissement, se dit lui-même surpris : « Il n’y a pas de dégradation, pas de papier par terre. Un élève trop désagréable est mis dehors pas ses pairs. Cela marche. Le règlement a un degré d’exigence que nous n’aurions pas eu nous-mêmes. Le point d’achoppement était l’utilisation du portable. C’est le seul sujet sur lequel nous n’avons pas cédé. »

Ce jardin est le premier projet…. Fier de ce succès, le collège est entré dans une démarche citoyenne beaucoup plus large : des commissions projet, un voyage citoyen à Paris, etc.

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