⇒ Valdocco, Nice

L'objectif de Julien, c'est sortir de la « prison ». « Mon quartier, dit-il, on l'appelle comme cela ». Julien fait partie des grands jeunes du Valdocco de Nice qui ont passé une semaine à repeindre les murs de la maison des associations de la ville pour financer une sortie avec les autres jeunes.

« Le projet des jeunes au départ, c'est de faire une sortie assez coûteuse, explique Emmanuel Besnard, directeur du Valdocco Nice. On leur a demandé de faire quelque chose en échange. Ainsi, pendant une semaine ils repeignent les murs de la maison de quartier. Et à la fin, ils reçoivent le financement pour leur projet ». Il précise « Même si leur projet n’est pas d’agir immédiatement pour une cause citoyenne, cette dimension est présente : la citoyenneté d’un projet, pour moi, se mesure dans la bonne articulation entre la contribution du jeune et la construction d’une société plus juste et plus fraternelle. » Grace à leur travail, la vie associative locale va se trouver améliorée. Certains élus du quartier sont venus voir les jeunes pour le leur dire. C’est valorisant et créateur de lien social. Il y a une visibilité de l’action. Et des liens se tissent.

⇒ Lycée de la Fondation Don Bosco, Marseille

Après avoir participé à une intervention du Samu Social au Lycée Don Bosco de Marseille, trois élèves ont décidé d’aller à la rencontre des plus démunis sur le Vieux Port, accompagnés de Raphael Janiec, animateur en pastorale scolaire.

« Le Samu Social nous a sensibilisé sur les conditions de vie des sans-abris », explique Antony. « Suite à cette intervention, nous avons décidé de participer à une maraude. Nous avons appris qu’avec ce mode de vie les personnes affrontent plusieurs dangers : le froid, l’isolement, la fatigue mentale et le risque d’agression. » Anthony, Jean et Maxime ont pris conscience des événements personnels, parfois intimes, qui poussent les personnes à la rue. Ils ajoutent : « Le plus dur à surmonter dans la rue, ce n’est pas le froid, mais la solitude. »

⇒ Collège Immaculée Conception, Bailleul

Comment assurer la cohésion au collège et accueillir les plus jeunes avant la rentrée ? Les sept classes de 4è du Collège Immaculée Conception de Bailleul ont travaillé un an sur ce projet : s’organiser pour accueillir sur une journée, près de 470 jeunes (CM et 6e), et encadrer 12 ateliers sportifs.

Alix et Hermine témoignent : « Nous étions divisés en deux groupes. Certains étaient responsables d’un atelier sportif, d’autres étaient accompagnateur d’une des équipes de CM2 pour passer dans les différents ateliers : orientation, escalade, vélo, foot, badminton, … Il n’y avait personne à l’écart. On voyait que les élèves se donnaient à fond, on ne remarquait plus la différence d’âge ».

Cette rencontre a été préparée en réunion de délégués plusieurs mois à l’avance. « L’objectif de cette rencontre était que les jeunes se sentent bien, qu’ils comprennent bien l’esprit du collège. On a pu donner des idées et prendre des responsabilités ». Quelques anecdotes ? « En escalade, il y en a plusieurs qui n’osaient pas trop monter sur une piste et qui, grâce à mes conseils, ont réussi. En course d’orientation, des jeunes étaient à fond. Dès qu’ils avaient des difficultés, ils venaient facilement nous voir sans crainte », ajoute Hermine.

Pour toutes les deux, cette journée a été une étape : « Cela nous a permis de goûter à des responsabilités, cela m’a donné envie de me former au BAFA » témoigne Alix. « Cela nous a apporté plus d’assurance, cela nous permet de mieux parler à l’oral » abonde Hermione. « Ils ont été étonnants, s’exclame Isabelle Marcant, directrice de l’Immaculée Conception de Bailleuil.  Ils ont plein d’idées. Leur sens de la responsabilité en a surpris plus d’un ! Ce qui nous a lancé c’est le Défi Citoyenneté. »

⇒ Les Minimes, Lyon

Les élèves du collège se sont mobilisés pour l’association Terre des jeunes.

Des lycéens et collégiens des Minimes ont accueilli l’année dernière le Président de l’association Terres des jeunes, Michel Escudero pour présenter le Salvador et le travail de l’association. Les élèves ayant assisté à la conférence se sont faits porte-paroles auprès des autres élèves afin de leur expliquer le projet de cette association.

Pour soutenir l’association, un groupe d’élèves de 1ère L/ES a décidé de créer une commission. Pour cela, ils ont organisé trois actions :

  • La réalisation de papier cadeaux dans une grande surface pour les fêtes de Noël.
  • Un marché de Noël avec des décorations fabriquées au moyen d’objets recyclables par les collégiens, organisé lors du concert de Noël de l'établissement,
  • Une course solidaire lors de la fête Don Bosco.

Les fonds recueillis serviront à la construction d’une école d’alphabétisation pour les jeunes salvadoriens. Cependant, cette commission ne sera pas seule à les aider. Des projets de classe vont être menés tout au long de l’année afin de permettre à chacun d’apporter son soutien. Les jeunes n’oublient pas le slogan qui les invite à s’impliquer personnellement dans la mission : Entonces ¡ Muévete por el Salvador ! (Bouge-toi pour le Salvador !)

⇒ Institut Don Bosco Verviers, Belgique

Le Projet Haïti avait pour but de réaliser une construction en bois de l’internat et de la bibliothèque de l’école Don Bosco de Fort-Liberté et la pose de panneaux photovoltaïques.

Les jeunes élèves de la 6ème année technique en bois et électricité se sont démenés pour pouvoir financer leur voyage. « Les élèves se sont surtout investis dans la préparation du voyage, ils ont cherché à mieux comprendre les mécanismes qui freinent le développement ». Pour Simon Zinzen et Pascal Wiertz, le partenariat avec l’ASBL Fanières-Haiti a été très utile : les jeunes se sont ouverts à une solidarité mondiale.