⇒ Campus de Pouillé, Angers

Ils se prénomment Valentine, Antonin, Korentin, Lucas et Raphaël. Lycéens au Campus de Pouillé (à côté d’Angers), ils se sont portés volontaires pour aider des jeunes de CP au CM1 d’un quartier d’Angers : Adjer, Bouchera, Djovani, Fatima, Glenn, Nouria et Séphora. Deux mondes, l’un issu du monde rural, l’autre du monde urbain, apprennent à se connaître et à s’apprécier, grâce à l’association Trait d’Union, primée en novembre par le CNEAP.

Le mercredi, les jeunes de Pouillé quittent le campus pour se rendre à l’association Trait d’Union dans le quartier du Grand Pigeon. Commencent les activités : chaque lycéen a un binôme qui restera le même tout le temps de l’opération afin que se crée un lien de confiance voire de complicité qui permettra à l’enfant d’évoluer. La relation a une grande importance en ce domaine.

Une aide à la lecture, pas à pas

Les enfants aidés de leurs binômes lisent des histoires qui leur plaisent. Les premières séances, ce sont les lycéens de Pouillé qui lisent et qui leur font résumer l’histoire afin de vérifier qu’ils ont compris. Les mots inconnus sont recherchés dans le dictionnaire et collectionnés dans la « boîte à trésors ». Le jeu du pendu ou le jeu de l’oie permettent de retrouver ces mots. Puis, le jeune écrit une histoire que lui dit l’enfant. Cette histoire a pour origine une image que le groupe a choisi et de là l’imaginaire est en plein travail. Chaque histoire est mise sur ordinateur et recueillie dans un petit livre donné aux enfants devant leurs parents au mois de mai. Les progrès des enfants ? Ils sont bien réels et dûment constatés par leurs enseignants. A suivre… et à poursuivre.

Apprendre à se connaître

Il s’agit de faire table rase de ses préjugés sur les cités ou le monde rural afin de favoriser la rencontre de l’autre en vérité. « J’ai débuté l’année avec un jeune garçon du nom de Dembo. Je devais lui apprendre à lire, mais il n’était pas bavard. Je n’ai pas entendu le son de sa voix pendant les premières séances. Mais, en persévérant, j’ai réussi à le faire parler. Pour commencer, c’était un bon début. Après, il a appris à lire de mieux en mieux. Cela m’a permis de me rendre compte que j’étais capable d’aider quelqu’un et aussi à prendre confiance en moi. Grâce à ce petit garçon, j’ai appris des choses sur moi que je ne connaissais pas. J’ai été très content de l’aider ».

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille
congressistes du CNEAP était très impressionnant. »

Cerise sur le gâteau, le lycée a participé au concours TRACE, organisé par le CNEAP (Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé), qui récompense une action de lycéens auprès d’une association. Ce qui était le cas puisque cette action a été menée en partenariat avec l’association Trait d’Union dont l’objectif est une mission interculturelle et d’aide auprès des familles d’un quartier d’Angers.

1er prix : les jeunes de Pouillé devant deux mille chefs d’établissement

Les trois jeunes se sont exprimés devant un parterre de deux mille chefs d’établissement du CNEAP et devant le Ministre de l’Agriculture. « C’était génial. Il y avait beaucoup de monde. Expliquer à autant de personnes le but de notre action et en décrocher le 1er Prix m’a rendu heureux : Les autres groupes avaient aussi de bonnes idées. Mais ce qui m’a le plus plu, c’était d’improviser un texte devant plus de deux mille personnes. C’était vraiment extraordinaire. »

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille congressistes du CNEAP était très impressionnant. Le tonnerre d’applaudissements que nous avons reçu nous a remplis de joie. »

L’histoire aurait pu s’achever sur ce feu d’artifice lors du congrès du CNEAP mais il n’en est rien. En effet les mamans dont les enfants ont bénéficié de cette aide ont voulu remercier les huit élèves de Pouillé en préparant elles-mêmes un dîner en leur honneur qui fut composé de leurs spécialités régionales : mets africains et maghrébins agrémentés d’un dialogue convivial et très riche avec les lycéens.

⇒ Les Minimes, Lyon

Les élèves du collège se sont mobilisés pour l’association Terre des jeunes.

Des lycéens et collégiens des Minimes ont accueilli l’année dernière le Président de l’association Terres des jeunes, Michel Escudero pour présenter le Salvador et le travail de l’association. Les élèves ayant assisté à la conférence se sont faits porte-paroles auprès des autres élèves afin de leur expliquer le projet de cette association.

Pour soutenir l’association, un groupe d’élèves de 1ère L/ES a décidé de créer une commission. Pour cela, ils ont organisé trois actions :

  • La réalisation de papier cadeaux dans une grande surface pour les fêtes de Noël.
  • Un marché de Noël avec des décorations fabriquées au moyen d’objets recyclables par les collégiens, organisé lors du concert de Noël de l'établissement,
  • Une course solidaire lors de la fête Don Bosco.

Les fonds recueillis serviront à la construction d’une école d’alphabétisation pour les jeunes salvadoriens. Cependant, cette commission ne sera pas seule à les aider. Des projets de classe vont être menés tout au long de l’année afin de permettre à chacun d’apporter son soutien. Les jeunes n’oublient pas le slogan qui les invite à s’impliquer personnellement dans la mission : Entonces ¡ Muévete por el Salvador ! (Bouge-toi pour le Salvador !)

⇒ Institut Don Bosco Verviers, Belgique

Le Projet Haïti avait pour but de réaliser une construction en bois de l’internat et de la bibliothèque de l’école Don Bosco de Fort-Liberté et la pose de panneaux photovoltaïques.

Les jeunes élèves de la 6ème année technique en bois et électricité se sont démenés pour pouvoir financer leur voyage. « Les élèves se sont surtout investis dans la préparation du voyage, ils ont cherché à mieux comprendre les mécanismes qui freinent le développement ». Pour Simon Zinzen et Pascal Wiertz, le partenariat avec l’ASBL Fanières-Haiti a été très utile : les jeunes se sont ouverts à une solidarité mondiale.

⇒ Rhône-Alpes

Les délégués des classes de CM1 et CM2 de la région Rhône-Alpes et de Suisse (Don Bosco Gières, ND des Minimes Lyon, Sainte Jeanne d'Arc Thonon les bains, Carlhian Rippert Briançon, La Salésienne Veyrier) se sont réunis pour vivre un temps fort du Défi Citoyenneté, afin de réfléchir à ce que veut dire "être un délégué salésien".

Pour commencer cette journée citoyenne, les délégués ont regardé la vidéo « Don Bosco, un don de Dieu pour les jeunes ». Sr Anne Orcel leur a ensuite expliqué le logo des Salésiens par Sœur Anne Orcel. Après avoir fait connaissance, les jeunes ont pu présenter leur établissement et nous exprimer leur vécu en tant que délégué via des power point, des vidéos ou des mini sketch qu’ils avaient préparés en amont.

Les élèves de Carlhian-Rippert à Briançon nous ont expliqué que les délégués se réunissent autour d’une table pour parler des améliorations à apporter au sein de leur établissement, en vue d’un meilleur vivre-ensemble et du respect de chacun. Ils sont mis en place un planning pour que les classes du CP au CM2 se partagent le préau durant les récréations du matin et de l’après-midi. Un deuxième planning a aussi vu le jour pour pourvoir utiliser les tables de ping-pong. Cette initiative a permis d’éviter les tensions autour de l’utilisation de ces lieux et permet à tous les élèves de s’amuser. Autre idée des délégués : des « Bancs de l’amitié » ont été mis place. Ils permettent aux élèves de s’assoir, de se reposer et de discuter avec d’autres personnes. L’objectif est d’éviter les cas d’isolement et d’inciter les jeunes à s’ouvrir aux autres.

L’après-midi, les délégués étaient invités à réfléchir à ce que signifiait pour eux l’expression « être citoyen ». Ensuite, ils présentaient la particularité d’un délégué salésien. Ces échanges ont servi de base à la rédaction de la Charte du délégué salésien du premier degré. Voici quelques lignes de cette charte :

  • Il témoigne de la joie de vivre, de l’espérance et de la détermination dans les projets.
  • Il sait prendre Don Bosco comme exemple dans la vie de tous les jours.
  • Il garde la bonne ambiance de l’école et prend en compte les idées des autres.
  • Il est toujours dans la joie et la paix.

Et cette journée citoyenne se termina en prière et en chanson dans la chapelle de l’établissement Don Bosco de Gières.

⇒ Lycée Sainte-Marie, Bailleul

À l'occasion de la journée “citrouille party” organisée par l’Association des jardins ouverts et l'Association Jardin-Âge, pour les enfants et personnes âgées de la ville de Bailleul, les lycéens de Sainte-Marie se sont investis dans l’organisation et l’animation de cette journée.

Elle s’est déroulée sous forme d’un après-midi récréatif et éducatif, proposant une rencontre autour d’activités artistiques, culinaires et d’un goûter. Les élèves de Ste Marie ont donné de leur personne afin d’animer et de mener à bien l’accompagnement des activités proposées aux participants. Ils ont fait preuve d’empathie et de patience, car il s’agissait pour eux d’être en situation de tuteur, de jeunes adultes autonomes et responsables. Ils ont su s’adapter, aux différents publics.

Ainsi ce jour-là, les élèves du lycée ont animé trois ateliers :

- L’atelier cuisine a permis d’apprendre à produire de la soupe à la citrouille, ainsi que différents gâteaux.

- L’atelier fleur, où l’on apprenait à réaliser diverses compositions florales et des cartes « comme celles de Sainte Catherine des années 50 »

- Et l’atelier Arts graphiques pour peindre et/ou recouvrir d’adhésif de couleur, des 33 tours vinyles, à la manière des mandalas.

Ces élèves ont grandi à travers une belle expérience citoyenne et salésienne. Responsabilisés, ils ont pu croire en eux grâce à la confiance que les adultes leur ont donnée.