⇒ Poisy, ISETA

Les étudiants de BTSA Gestion et Protection de la Nature ont préparé une après-midi d’animation pour trente enfants de 6 à 11 ans. Le thème du jour : la mare de l’école. Ils ont fortifié leurs connaissances et appris à les transmettre aux petits de façon pédagogique. Six ateliers permettaient de découvrir les espèces animales et végétales, le cycle de l’eau, les corridors écologiques, les chaînes alimentaires. La préparation rigoureuse de la part des jeunes et leur gestion du temps ont fait la réussite de cette animation. Ils ont été accompagnés par deux experts de l’environnement et leurs professeurs.

⇒ ESTIC, Saint Dizier.

Le 29 janvier 2020, 70 jeunes répartis dans 8 projets ont reçu leur label « Défi Citoyenneté ». Ils nous en présentent un.

Depuis longtemps, nous les adultes, cherchons à être force de propositions et d'animations pastorales. C'est un groupe de jeunes filles en CAP ‘Accompagnement éducatif en petite enfance’ qui nous donne la clef, riches d'un savoir-faire qu'elles développent en séquences pédagogiques. A l’approche de Pâques, elles ont voulu créer des animations…sans vraiment être des pros de Pâques.

A la première rencontre, nous avons parlé de la tradition chrétienne de Pâques : difficile porte d'entrée pour des jeunes en dehors de la foi et de nos traditions de croyants. Et pourtant le déplacement s'est bel et bien opéré. Elles se sont approprié le thème de Pâques et de la Vie pour mettre en place une après-midi d'accueil d'enfants.

Elles ont pioché dans la lecture-jeunesse l'histoire de Chenillette qui voit Chenille se transformer en chrysalide. Tous ses amis de la nature lui expliquent que la vie est là et qu'avec le temps, Chenille sera dans la lumière. Le texte est devenu peintures et autres décors pour une magnifique mise en scène. Pour clôturer la préparation du groupe, les filles ont reçu un éveil à la foi, toujours avec leur même soif de comprendre.

L'après-midi d’accueil est rythmée par des temps d'atelier pour la réalisation de papillons, le spectacle et des jeux. Petit hic, le goûter tarde. Sans stress, les jeunes animatrices réorganisent ce moment par d'autres jeux, du chant, calmant l'impatience des enfants.

Les enfants repartent avec tous les personnages du spectacle pour décorer leur salle de prière. Quelle fierté dans le regard de ces jeunes filles à l’issue de ce projet qu’elles ont porté de A à Z. Et au moment de la relecture, le groupe s'exclame : « L'année prochaine, on s'occupe de Noël ».

⇒ Lycée Don Bosco, Marseille

Cette année encore, au lycée Don Bosco de Marseille, des jeunes se sont engagés dans le FestiClip, un festival de Vidéo-Clip qui s’adresse à la jeunesse (15-20 ans) et leur permet de créer un film de 7 minutes sur un thème libre en apportant un message éducatif.

Ils sont une vingtaine de jeunes à avoir participé, avec trois accompagnateurs. C’est ensemble, jeunes et accompagnateurs, qu’ils ont choisi cette « thématique actuelle, un domaine de notre quotidien ».

Ils ont choisi de participer pour différentes raisons. Certains sont passionnés, comme Rayan : « Je suis passionné de montage vidéo. J’aime beaucoup créer de nouvelles choses. » Partager ma passion avec les autres me procure un énorme plaisir » exprime Camille. D’autres le font par défi, comme Léa : « Je voulais surmonter ma peur et ma timidité ; ça m’a plu parce qu’on a bien rigolé ». Vincent confie : « Je souhaitais que mon investissement dans le projet donne un exemple aux autres ». Il y a aussi ceux qui le font pour l’expérience : « C’est intéressant de travailler un nouveau talent », nous explique Alexandre.

Un de leurs accompagnateurs nous déclare : « J'ai autant appris que ce que je leur ai appris ». Un autre nous témoigne : « Nous essayons de créer une ambiance de joie. Ça marche et nous sommes tous heureux d’avoir fait un chemin ensemble. C’est un échange permanant ».

Rendez-vous sur le site « festiclip.eu » où vous pourrez retrouver tous les films primés l’année dernière, ainsi que la collection D’Clic qui rassemblent des films primés, particulièrement pertinents pour être l’objet de réflexion et de débat avec des jeunes.

⇒ Ouest

Rassemblant pendant quatre jours une quarantaine d’élèves venant de quatre lycées salésiens de l’ouest (Caen, Giel, Angers et Saumur), “Cap sur Biville” est une opération du Défi Citoyenneté, en lien avec l’association Diamond

Cette association vise à développer chez les jeunes le sens de l’engagement, par la responsabilisation de chacun dans les activités et les tâches du quotidien. Elle leur permet aussi leur faire découvrir le milieu marin, par la pratique de la voile et la sensibilisation aux enjeux écologiques.

Commençant par des mini-jeux de cohésion et des discussions sur les diverses pratiques impliquant les jeunes en place au sein de leurs établissements, ces 4 jours ont permis aux jeunes de recevoir des témoignages d’engagement, en milieu professionnel ou social, de s’exercer à la démocratie représentative et participative et de participer à l’organisation des animations du séjour.

Alanna, Les Ardilliers, Saumur : « Ce que je retiens de cette semaine, c’est la rencontre avec des gens que l’on ne connaît pas, le respect de la nature, le moins de temps passé sur les écrans et les très bons moments que l’on a passés ensemble. Pour l’avenir, j’en garde l’ouverture aux autres, aller au-delà de ma timidité, parler aux personnes avec qui je vis mais que je ne connais pas ».

Célina, Les Ardilliers, Saumur : « Je retiens de cette semaine, de nouvelles amitiés, une cohésion, de l’entraide, la gentillesse de tout le monde, que personne n’est resté dans son coin, même les filles les plus timides. Ce que j’en garde pour le futur, c’est la cohésion et le non-jugement porté aux autres, car c’est une aide pour le contact à l’autre, c’est un état d’esprit très important à garder pour le futur.

Enora, Institut Lemonnier, Caen : « Ce que je retiens, que je savais déjà mais qui, vécut pleinement, permet une plus facile ouverture à l’autre, c’est l’importance de ne pas se fier aux apparences et de ne pas juger au premier regard. Ce que je garde, c’est le travail réalisé avec les autres. Etant intéressé par le métier d’éducateur, l'expérience d’organisation, d’animation et de cohésion dans l’équipe de travail, me fait dire qu’éducateur est un métier que je ferai avec beaucoup de plaisir ».

Une vingtaine de jeunes de classe de seconde du réseau des établissements scolaires Don Bosco de France et de Belgique ont suivi la formation « Secouriste pour la paix », donnée au Collège Don Bosco à Nice.

La session était animée par Myriam Maréchal, accompagnée de formateurs de l’IFHIM en collaboration avec le Valdocco Nice. L’objectif ? Apprendre à se découvrir pour avoir un meilleur engagement dans les projets.  Cette formation a permis à ces jeunes d’aller encore plus loin que le projet : apprendre à identifier leurs murs intérieurs, à les défaire, apprendre à déceler leurs sources de violence et d’hostilité pour ne pas les laisser agir, découvrir leurs forces et leurs clefs pour construire la paix. Lou Chang, élève au Campus de Pouillé est enthousiaste : « Nous avons appris à concevoir que la personne compte plus que le groupe social, l’origine, ses compétences. Ce qu’elle apporte au groupe est plus important ».