⇒ Institut Notre Dame des Minimes, Lyon

« Dites, y a-t-il un papier dans la boite d’alerte aujourd’hui ? » Et voilà les trois jeunes partis ouvrir cette étrange boite posée sur une table dans le couloir du collège. Un élève explique : « Nous avons mis en place la boite d’alerte, dans laquelle des élèves victimes de harcèlement ou de moquerie peuvent déposer un mot discrètement. Notre rôle est de les aider. Ensemble nous pouvons soulager leur souffrance ».

Le projet a été mené par un groupe d'élèves de 3° sur le temps de catéchèse. Ils ont été sensibilisés à l’expression des émotions et aux actions de médiation qu’ils peuvent mettre en œuvre. Il faut en effet des compétences pour parler aux victimes et aux auteurs. Dans le film qu’ils ont réalisé, on sent que les mots sont pesés face aux agresseurs : « Ce que vous faites, ça vous fait rigoler, mais lui en tout cas, il se sent mal. » La prochaine étape sera d’apprendre à la victime à parler d’elle-même, à oser s’affirmer.

⇒ Lycée Jean Baptiste d'Allard, Montbrison

Une grande première ! Faire vivre l'établissement pendant 24 heures non-stop avec une multitude d'activités proposées pour tous par les élèves.

C'était le grand défi des internes du lycée Jean-Baptiste d'Allard : 24 heures d'ouverture non-stop, du mardi 3 mai à midi, au lendemain, à la même heure ! « C'était en germe depuis longtemps. Avec le Défi Citoyenneté, on s'est lancé », déclare Olivier Simon, chef d'établissement. Les jeunes ont préparé les projets, animé les temps. Ils étaient acteur à 90% du projet. A chaque heure, une nouvelle activité était proposée : les visiteurs ont pu bénéficier de soins esthétiques, de coiffure, ils ont pu participer à une marche et à un rallye pédestre ainsi qu'à des jeux, des danses et un karaoké...  Mais pour les élèves, le clou, ce fut le bal non-stop ! Le tout au profit d'une belle cause, celle d'ASSE Cœur-Vert, la structure associative du club de football AS Saint-Etienne.

Les élèves ont travaillé sur le projet à partir de septembre 2015. « On avait peur que les jeunes viennent pour leur heure et ne viennent pas pour les heures suivantes », avoue Olivier Simon. Finalement, c'était l'inverse ! On a eu une vraie présence des jeunes dans l'établissement. Et une belle cohésion d'équipe entre adultes et jeunes.... notamment à 2h du matin autour d'un jeu de Times up et d’une soupe à l’oignon ! »

« C'est une grande réussite. La convivialité, le partage, la bonne humeur ont été présents tout au long de ces 24 heures. Nous recommencerons les années prochaines sur un format de 18h, c’est prévu ! » En juin, les terminales ont quitté l'établissement avec regret : « Nous, on n'a connu ça qu'une fois ! Les nouveaux ont de la chance ! »

⇒ Valdocco, Nice

L'objectif de Julien, c'est sortir de la « prison ». « Mon quartier, dit-il, on l'appelle comme cela ». Julien fait partie des grands jeunes du Valdocco de Nice qui ont passé une semaine à repeindre les murs de la maison des associations de la ville pour financer une sortie avec les autres jeunes.

« Le projet des jeunes au départ, c'est de faire une sortie assez coûteuse, explique Emmanuel Besnard, directeur du Valdocco Nice. On leur a demandé de faire quelque chose en échange. Ainsi, pendant une semaine ils repeignent les murs de la maison de quartier. Et à la fin, ils reçoivent le financement pour leur projet ». Il précise « Même si leur projet n’est pas d’agir immédiatement pour une cause citoyenne, cette dimension est présente : la citoyenneté d’un projet, pour moi, se mesure dans la bonne articulation entre la contribution du jeune et la construction d’une société plus juste et plus fraternelle. » Grace à leur travail, la vie associative locale va se trouver améliorée. Certains élus du quartier sont venus voir les jeunes pour le leur dire. C’est valorisant et créateur de lien social. Il y a une visibilité de l’action. Et des liens se tissent.

⇒ Secondaire, Woluwé Saint Lambert (Belgique)

Grace au savoir-faire de Baptiste, Don Bosco Woluwé-saint-Lambert a sorti le premier numéro du journal du collège sur les actions de solidarité menées dans l’établissement.

« Je crois que le plus important pour nous est de donner un sens à ce que nous faisons », explique le jeune Baptiste, qui développe son talent pour l’écriture. « J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ces articles. Le fait de transmettre des informations a un but didactique : promouvoir de bonnes actions. Je crois que mettre en valeur et raconter les actions en place peut stimuler d'autres personnes à agir ». Cette action citoyenne lui a beaucoup apporté. « Tout d'abord, j'ai beaucoup appris à propos du fonctionnement de mon propre collège. J'ai apprécié rencontrer mes professeurs dans un autre contexte que celui des cours. De plus, les recherches que j'ai dû faire à propos des associations m'ont permis d'enrichir ma culture. J'ai pris connaissance des problèmes dont sont victimes certaines personnes. »

⇒ Giel Don Bosco

Après deux années de préparation pour mettre une 2CV aux normes pour la course de Spa Francorchamps (Belgique), 7 élèves de Don Bosco Giel ont pu concrétiser leur projet et participer à cet événement. Le rêve est devenu réalité.

Les jeunes ont du chercher des financements, organiser des festivités pour récolter des fonds. L’expédition vers la Belgique a pu avoir lieu. L’équipe s’est s'installée et a préparé ses essais, sans oublier un dernier contrôle technique. Les 7 élèves se préparent à vivre une expérience qu'ils n’oublieront pas de sitôt.

Ce week-end a marqué leurs jeunes vies et restera gravé dans leurs mémoires et leurs cœurs. Il y a eu beaucoup de stress et d'adrénaline pendant la course, une énorme émotion doublée de joie et une grande fierté d'avoir rempli sa tâche et permis à la voiture de finir la course. L'expérience a aussi permis de créer une grande solidarité au sein de l'équipe.

Stéphane, adulte accompagnateur et pilote : « Je tiens à féliciter toute l'équipe pour l'implication : particulièrement les jeunes pour leur enthousiasme dans le projet, le travail fourni au cours de ces deux années et leur application lors de la course. Ils ont franchi un cap et se sont responsabilisés, ils sortent grandis de cette aventure. »