⇒ Giel Don Bosco

Après deux années de préparation pour mettre une 2CV aux normes pour la course de Spa Francorchamps (Belgique), 7 élèves de Don Bosco Giel ont pu concrétiser leur projet et participer à cet événement. Le rêve est devenu réalité.

Les jeunes ont du chercher des financements, organiser des festivités pour récolter des fonds. L’expédition vers la Belgique a pu avoir lieu. L’équipe s’est s'installée et a préparé ses essais, sans oublier un dernier contrôle technique. Les 7 élèves se préparent à vivre une expérience qu'ils n’oublieront pas de sitôt.

Ce week-end a marqué leurs jeunes vies et restera gravé dans leurs mémoires et leurs cœurs. Il y a eu beaucoup de stress et d'adrénaline pendant la course, une énorme émotion doublée de joie et une grande fierté d'avoir rempli sa tâche et permis à la voiture de finir la course. L'expérience a aussi permis de créer une grande solidarité au sein de l'équipe.

Stéphane, adulte accompagnateur et pilote : « Je tiens à féliciter toute l'équipe pour l'implication : particulièrement les jeunes pour leur enthousiasme dans le projet, le travail fourni au cours de ces deux années et leur application lors de la course. Ils ont franchi un cap et se sont responsabilisés, ils sortent grandis de cette aventure. »

⇒ Campus de Pouillé, Angers

Ils se prénomment Valentine, Antonin, Korentin, Lucas et Raphaël. Lycéens au Campus de Pouillé (à côté d’Angers), ils se sont portés volontaires pour aider des jeunes de CP au CM1 d’un quartier d’Angers : Adjer, Bouchera, Djovani, Fatima, Glenn, Nouria et Séphora. Deux mondes, l’un issu du monde rural, l’autre du monde urbain, apprennent à se connaître et à s’apprécier, grâce à l’association Trait d’Union, primée en novembre par le CNEAP.

Le mercredi, les jeunes de Pouillé quittent le campus pour se rendre à l’association Trait d’Union dans le quartier du Grand Pigeon. Commencent les activités : chaque lycéen a un binôme qui restera le même tout le temps de l’opération afin que se crée un lien de confiance voire de complicité qui permettra à l’enfant d’évoluer. La relation a une grande importance en ce domaine.

Une aide à la lecture, pas à pas

Les enfants aidés de leurs binômes lisent des histoires qui leur plaisent. Les premières séances, ce sont les lycéens de Pouillé qui lisent et qui leur font résumer l’histoire afin de vérifier qu’ils ont compris. Les mots inconnus sont recherchés dans le dictionnaire et collectionnés dans la « boîte à trésors ». Le jeu du pendu ou le jeu de l’oie permettent de retrouver ces mots. Puis, le jeune écrit une histoire que lui dit l’enfant. Cette histoire a pour origine une image que le groupe a choisi et de là l’imaginaire est en plein travail. Chaque histoire est mise sur ordinateur et recueillie dans un petit livre donné aux enfants devant leurs parents au mois de mai. Les progrès des enfants ? Ils sont bien réels et dûment constatés par leurs enseignants. A suivre… et à poursuivre.

Apprendre à se connaître

Il s’agit de faire table rase de ses préjugés sur les cités ou le monde rural afin de favoriser la rencontre de l’autre en vérité. « J’ai débuté l’année avec un jeune garçon du nom de Dembo. Je devais lui apprendre à lire, mais il n’était pas bavard. Je n’ai pas entendu le son de sa voix pendant les premières séances. Mais, en persévérant, j’ai réussi à le faire parler. Pour commencer, c’était un bon début. Après, il a appris à lire de mieux en mieux. Cela m’a permis de me rendre compte que j’étais capable d’aider quelqu’un et aussi à prendre confiance en moi. Grâce à ce petit garçon, j’ai appris des choses sur moi que je ne connaissais pas. J’ai été très content de l’aider ».

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille
congressistes du CNEAP était très impressionnant. »

Cerise sur le gâteau, le lycée a participé au concours TRACE, organisé par le CNEAP (Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé), qui récompense une action de lycéens auprès d’une association. Ce qui était le cas puisque cette action a été menée en partenariat avec l’association Trait d’Union dont l’objectif est une mission interculturelle et d’aide auprès des familles d’un quartier d’Angers.

1er prix : les jeunes de Pouillé devant deux mille chefs d’établissement

Les trois jeunes se sont exprimés devant un parterre de deux mille chefs d’établissement du CNEAP et devant le Ministre de l’Agriculture. « C’était génial. Il y avait beaucoup de monde. Expliquer à autant de personnes le but de notre action et en décrocher le 1er Prix m’a rendu heureux : Les autres groupes avaient aussi de bonnes idées. Mais ce qui m’a le plus plu, c’était d’improviser un texte devant plus de deux mille personnes. C’était vraiment extraordinaire. »

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille congressistes du CNEAP était très impressionnant. Le tonnerre d’applaudissements que nous avons reçu nous a remplis de joie. »

L’histoire aurait pu s’achever sur ce feu d’artifice lors du congrès du CNEAP mais il n’en est rien. En effet les mamans dont les enfants ont bénéficié de cette aide ont voulu remercier les huit élèves de Pouillé en préparant elles-mêmes un dîner en leur honneur qui fut composé de leurs spécialités régionales : mets africains et maghrébins agrémentés d’un dialogue convivial et très riche avec les lycéens.

⇒ Collège Bon Accueil Toulon

Le terrain « La Florida » a été inauguré lors du passage de la délégation colombienne, début septembre. Les enfants l’ont appelé l’espace Florida en référence à la République des Enfants de Colombie.

Il s’agit d’un espace de 300 m2 en auto-gestion, réservé et géré par les élèves de 3ème. Ils peuvent y faire ce qu’ils veulent. Mais très vite la question de savoir ce qui serait autorisé ou non s’est posée. Les élèves se sont concertés avec la commission Vie scolaire et ont rédigé le règlement. Pierre Bonnefoy, directeur de l’établissement, se dit lui-même surpris : « Il n’y a pas de dégradation, pas de papier par terre. Un élève trop désagréable est mis dehors pas ses pairs. Cela marche. Le règlement a un degré d’exigence que nous n’aurions pas eu nous-mêmes. Le point d’achoppement était l’utilisation du portable. C’est le seul sujet sur lequel nous n’avons pas cédé. »

Ce jardin est le premier projet…. Fier de ce succès, le collège est entré dans une démarche citoyenne beaucoup plus large : des commissions projet, un voyage citoyen à Paris, etc.

⇒ Lycée de la Fondation Don Bosco, Marseille

Après avoir participé à une intervention du Samu Social au Lycée Don Bosco de Marseille, trois élèves ont décidé d’aller à la rencontre des plus démunis sur le Vieux Port, accompagnés de Raphael Janiec, animateur en pastorale scolaire.

« Le Samu Social nous a sensibilisé sur les conditions de vie des sans-abris », explique Antony. « Suite à cette intervention, nous avons décidé de participer à une maraude. Nous avons appris qu’avec ce mode de vie les personnes affrontent plusieurs dangers : le froid, l’isolement, la fatigue mentale et le risque d’agression. » Anthony, Jean et Maxime ont pris conscience des événements personnels, parfois intimes, qui poussent les personnes à la rue. Ils ajoutent : « Le plus dur à surmonter dans la rue, ce n’est pas le froid, mais la solitude. »

⇒ Les Minimes, Lyon

Les élèves du collège se sont mobilisés pour l’association Terre des jeunes.

Des lycéens et collégiens des Minimes ont accueilli l’année dernière le Président de l’association Terres des jeunes, Michel Escudero pour présenter le Salvador et le travail de l’association. Les élèves ayant assisté à la conférence se sont faits porte-paroles auprès des autres élèves afin de leur expliquer le projet de cette association.

Pour soutenir l’association, un groupe d’élèves de 1ère L/ES a décidé de créer une commission. Pour cela, ils ont organisé trois actions :

  • La réalisation de papier cadeaux dans une grande surface pour les fêtes de Noël.
  • Un marché de Noël avec des décorations fabriquées au moyen d’objets recyclables par les collégiens, organisé lors du concert de Noël de l'établissement,
  • Une course solidaire lors de la fête Don Bosco.

Les fonds recueillis serviront à la construction d’une école d’alphabétisation pour les jeunes salvadoriens. Cependant, cette commission ne sera pas seule à les aider. Des projets de classe vont être menés tout au long de l’année afin de permettre à chacun d’apporter son soutien. Les jeunes n’oublient pas le slogan qui les invite à s’impliquer personnellement dans la mission : Entonces ¡ Muévete por el Salvador ! (Bouge-toi pour le Salvador !)