⇒ Collège Saint-Joseph, Sainte-Sigolène

On trouve dans nos établissements des élèves qui, pour des raisons diverses, sont en décrochage scolaire. Pour ne pas laisser ces élèves se démoraliser de l’école et s’en détourner, le collège Sacré de Cœur de Sainte-Sigolène a choisi de les impliquer via une approche innovante.

Ces élèves en décrochages scolaire se sont vu confier la mission d’organiser les actions de solidarité du collège. Ainsi, lors du bol de riz et de la collecte de Noël, ils ont pu choisir les associations parrainées, réaliser les affiches, recueillir les inscriptions au sein des classes et des écoles du Réseau Esprit d’avenir, commander les repas et trier les jeux et vêtements.

⇒ Collège Don Bosco, Gières

Deux jeunes du collège Don Bosco Gières ont lancé un journal afin d’informer leurs pairs sur ce qui se passe dans l’école et ailleurs.

« Ma mère avait eu la même idée quand elle était petite et elle m’en a parlé. J’ai décidé de faire pareil. Nous en avons parlé à la directrice et elle a approuvé notre projet. Nous avions besoin du collège pour imprimer le journal et aussi pour un soutien. »  C'est ainsi qu'est né le projet de ces deux jeunes. Loin d’élaborer le journal dans leur coin, ils ont lancé un appel à articles pour permettre à qui veut écrire d'éditer quelques lignes à l’attention des autres. On peut trouver de tout dans ce journal : les événements du collège et ce qui se passe dans le monde, avec quelques articles historiques... et même des mots croisés ! Le projet se développe cette année car le journal devient mensuel. Le journal est vendu au collège de Gières et les fonds récoltés sont ensuite reversés à une association de la région.

⇒ Lycée Jean Baptiste d'Allard, Montbrison

Une grande première ! Faire vivre l'établissement pendant 24 heures non-stop avec une multitude d'activités proposées pour tous par les élèves.

C'était le grand défi des internes du lycée Jean-Baptiste d'Allard : 24 heures d'ouverture non-stop, du mardi 3 mai à midi, au lendemain, à la même heure ! « C'était en germe depuis longtemps. Avec le Défi Citoyenneté, on s'est lancé », déclare Olivier Simon, chef d'établissement. Les jeunes ont préparé les projets, animé les temps. Ils étaient acteur à 90% du projet. A chaque heure, une nouvelle activité était proposée : les visiteurs ont pu bénéficier de soins esthétiques, de coiffure, ils ont pu participer à une marche et à un rallye pédestre ainsi qu'à des jeux, des danses et un karaoké...  Mais pour les élèves, le clou, ce fut le bal non-stop ! Le tout au profit d'une belle cause, celle d'ASSE Cœur-Vert, la structure associative du club de football AS Saint-Etienne.

Les élèves ont travaillé sur le projet à partir de septembre 2015. « On avait peur que les jeunes viennent pour leur heure et ne viennent pas pour les heures suivantes », avoue Olivier Simon. Finalement, c'était l'inverse ! On a eu une vraie présence des jeunes dans l'établissement. Et une belle cohésion d'équipe entre adultes et jeunes.... notamment à 2h du matin autour d'un jeu de Times up et d’une soupe à l’oignon ! »

« C'est une grande réussite. La convivialité, le partage, la bonne humeur ont été présents tout au long de ces 24 heures. Nous recommencerons les années prochaines sur un format de 18h, c’est prévu ! » En juin, les terminales ont quitté l'établissement avec regret : « Nous, on n'a connu ça qu'une fois ! Les nouveaux ont de la chance ! »

⇒ Institut Notre Dame des Minimes, Lyon

« Dites, y a-t-il un papier dans la boite d’alerte aujourd’hui ? » Et voilà les trois jeunes partis ouvrir cette étrange boite posée sur une table dans le couloir du collège. Un élève explique : « Nous avons mis en place la boite d’alerte, dans laquelle des élèves victimes de harcèlement ou de moquerie peuvent déposer un mot discrètement. Notre rôle est de les aider. Ensemble nous pouvons soulager leur souffrance ».

Le projet a été mené par un groupe d'élèves de 3° sur le temps de catéchèse. Ils ont été sensibilisés à l’expression des émotions et aux actions de médiation qu’ils peuvent mettre en œuvre. Il faut en effet des compétences pour parler aux victimes et aux auteurs. Dans le film qu’ils ont réalisé, on sent que les mots sont pesés face aux agresseurs : « Ce que vous faites, ça vous fait rigoler, mais lui en tout cas, il se sent mal. » La prochaine étape sera d’apprendre à la victime à parler d’elle-même, à oser s’affirmer.

⇒ Les Minimes, Lyon

Les élèves du collège se sont mobilisés pour l’association Terre des jeunes.

Des lycéens et collégiens des Minimes ont accueilli l’année dernière le Président de l’association Terres des jeunes, Michel Escudero pour présenter le Salvador et le travail de l’association. Les élèves ayant assisté à la conférence se sont faits porte-paroles auprès des autres élèves afin de leur expliquer le projet de cette association.

Pour soutenir l’association, un groupe d’élèves de 1ère L/ES a décidé de créer une commission. Pour cela, ils ont organisé trois actions :

  • La réalisation de papier cadeaux dans une grande surface pour les fêtes de Noël.
  • Un marché de Noël avec des décorations fabriquées au moyen d’objets recyclables par les collégiens, organisé lors du concert de Noël de l'établissement,
  • Une course solidaire lors de la fête Don Bosco.

Les fonds recueillis serviront à la construction d’une école d’alphabétisation pour les jeunes salvadoriens. Cependant, cette commission ne sera pas seule à les aider. Des projets de classe vont être menés tout au long de l’année afin de permettre à chacun d’apporter son soutien. Les jeunes n’oublient pas le slogan qui les invite à s’impliquer personnellement dans la mission : Entonces ¡ Muévete por el Salvador ! (Bouge-toi pour le Salvador !)