⇒ ESTIC, Saint-Dizier.

« Réalité humaine et lien avec la culture religieuse », un titre de réflexion que nous pourrions croire réservée à de grand sage, c’est pourtant ce que propose des jeunes de première – terminale à leurs camarades de sixième.

Depuis 10 ans déjà, c’est, chaque année, un ensemble d’une trentaine de première-terminale qui choisissent de prendre en charge, une fois par semaine, un temps d’animation spirituelle et humaine (ASH) avec leurs camarades de sixième sur les réalités humaine et leurs liens avec la culture chrétienne et religieuse.

C’est par paires que ces jeunes animateurs accueillent 5-6 personnes pour parler de sujet comme le silence, la mort ou encore la paix. Ces jeunes animateurs préparent eux-mêmes les séances avec, si besoin, les responsables pastoraux qui veillent, pas très loin. Depuis des années, croyants de toute religions et jeunes en recherche s’invitent dans cette proposition. De leurs dires, ce qu’ils en reçoivent leurs donne envie de partager à leur tour. Cette proposition participe à leur croissance, mais aussi à leur appartenance à cette maison.

⇒ Collège Don Bosco, Gières

Deux jeunes du collège Don Bosco Gières ont lancé un journal afin d’informer leurs pairs sur ce qui se passe dans l’école et ailleurs.

« Ma mère avait eu la même idée quand elle était petite et elle m’en a parlé. J’ai décidé de faire pareil. Nous en avons parlé à la directrice et elle a approuvé notre projet. Nous avions besoin du collège pour imprimer le journal et aussi pour un soutien. »  C'est ainsi qu'est né le projet de ces deux jeunes. Loin d’élaborer le journal dans leur coin, ils ont lancé un appel à articles pour permettre à qui veut écrire d'éditer quelques lignes à l’attention des autres. On peut trouver de tout dans ce journal : les événements du collège et ce qui se passe dans le monde, avec quelques articles historiques... et même des mots croisés ! Le projet se développe cette année car le journal devient mensuel. Le journal est vendu au collège de Gières et les fonds récoltés sont ensuite reversés à une association de la région.

⇒ Institut Notre Dame des Minimes, Lyon

« Dites, y a-t-il un papier dans la boite d’alerte aujourd’hui ? » Et voilà les trois jeunes partis ouvrir cette étrange boite posée sur une table dans le couloir du collège. Un élève explique : « Nous avons mis en place la boite d’alerte, dans laquelle des élèves victimes de harcèlement ou de moquerie peuvent déposer un mot discrètement. Notre rôle est de les aider. Ensemble nous pouvons soulager leur souffrance ».

Le projet a été mené par un groupe d'élèves de 3° sur le temps de catéchèse. Ils ont été sensibilisés à l’expression des émotions et aux actions de médiation qu’ils peuvent mettre en œuvre. Il faut en effet des compétences pour parler aux victimes et aux auteurs. Dans le film qu’ils ont réalisé, on sent que les mots sont pesés face aux agresseurs : « Ce que vous faites, ça vous fait rigoler, mais lui en tout cas, il se sent mal. » La prochaine étape sera d’apprendre à la victime à parler d’elle-même, à oser s’affirmer.

⇒ Collège-lycée Don Bosco, Landser

L’établissement se démarque des autres collèges-lycées par le nombre d’élèves qui s’impliquent au jour le jour dans les différents projets.

Aujourd’hui sur environ 400 élèves ils sont 280 élèves à s’impliquer dans la vie du collège et du lycée. Les projets sont nombreux et adaptés aux personnalités de chacun. Cela va de la participation à un Conseil de vie lycéenne (CVL) pour l'un, à la « responsabilité » d'un bus pour l'autre (il est chargé de communiquer avec le secrétariat si le bus dont il est responsable a du retard) ou l'aide aux devoirs pour un troisième. « Les participants s’écoutent, prennent les décisions, se répartissent le travail, même si parfois il y a quelques divergences », disent-ils. Et quoi de plus normal quand on travaille en groupe !

⇒ Secondaire, Woluwé Saint Lambert (Belgique)

Grace au savoir-faire de Baptiste, Don Bosco Woluwé-saint-Lambert a sorti le premier numéro du journal du collège sur les actions de solidarité menées dans l’établissement.

« Je crois que le plus important pour nous est de donner un sens à ce que nous faisons », explique le jeune Baptiste, qui développe son talent pour l’écriture. « J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ces articles. Le fait de transmettre des informations a un but didactique : promouvoir de bonnes actions. Je crois que mettre en valeur et raconter les actions en place peut stimuler d'autres personnes à agir ». Cette action citoyenne lui a beaucoup apporté. « Tout d'abord, j'ai beaucoup appris à propos du fonctionnement de mon propre collège. J'ai apprécié rencontrer mes professeurs dans un autre contexte que celui des cours. De plus, les recherches que j'ai dû faire à propos des associations m'ont permis d'enrichir ma culture. J'ai pris connaissance des problèmes dont sont victimes certaines personnes. »