⇒ Ecole La Providence, Paris

L’école a choisi de s’engager dans le domaine du recyclage. Pour, cela elle travaille sur trois thématiques : papier, plastique et nourriture, avec un aspect anti-gaspillage en plus pour cette dernière.

Dans le thème du respect de l’environnement, l’école primaire La Providence à Paris, s’est engagée l’année dernière, dans le programme « Eco-école » qui vise à développer efficacement le développement durable de la maternelle au lycée à travers 7 étapes et 8 domaines. Ainsi il faut monter une équipe pilote, puis enquêter sur son fonctionnement et ses pratiques actuelles pour pouvoir imaginer des solutions et passer à l’action. Imaginer des solutions passe par l’engagement avec créativité et l’ouverture au territoire (collectivité locale, usine de traitement local…). Et enfin, pour que la résonnance soit plus forte auprès des élèves, il faut que l’équipe pédagogique adopte le projet comme support à leur enseignement et mesurer et valorise les résultats.

Pour le papier, une grande boite en carton est mise à disposition dans chaque classe pour y déposer les feuilles usées mais non froissées et chaque fin de semaines des élèves de CE1 viennent récupérer les bacs pour donner le papier à la Poste qui, elle, les envois dans une usine de recyclage.

Dans le cas des plastiques, ce sont les tubes de colles, les stylos, et les feutres qui, une fois usés, sont récolté puis donner à l’association de recyclage TERRACYCLE, qui les transforme pour une deuxième vie comme poubelles ou bancs.

Concernant la nourriture, chaque élève dispose d’un bio-sceau, qu’il rapporte chez lui afin de récupérer épluchures, coquilles d’œufs et autres, qu’il vient ensuite, chaque vendredi, déposé dans le composteur. Créant ainsi du compost qui est utilisé dans le potager de l’école pour faire pousser des légumes (tomate, radis, courgette et potiron), des fleurs (tournesols et jacinthes) ou encore des herbes aromatiques. De plus, pour la partie anti-gaspillage, à la cantine les déchets de chaque classe sont rassemblés et leur masse, mesuré devant eux sur une balance, est écrite sur un tableau. A chaque fin de mois, la classe ayant le moins gaspillé est invitée à une fête.

Plus d’information à propos du programme éco-école sur www.eco-ecole.org.

⇒ Collège Saint-Joseph, Sainte-Sigolène

On trouve dans nos établissements des élèves qui, pour des raisons diverses, sont en décrochage scolaire. Pour ne pas laisser ces élèves se démoraliser de l’école et s’en détourner, le collège Sacré de Cœur de Sainte-Sigolène a choisi de les impliquer via une approche innovante.

Ces élèves en décrochages scolaire se sont vu confier la mission d’organiser les actions de solidarité du collège. Ainsi, lors du bol de riz et de la collecte de Noël, ils ont pu choisir les associations parrainées, réaliser les affiches, recueillir les inscriptions au sein des classes et des écoles du Réseau Esprit d’avenir, commander les repas et trier les jeux et vêtements.

⇒ ESTIC, Saint-Dizier.

« Réalité humaine et lien avec la culture religieuse », un titre de réflexion que nous pourrions croire réservée à de grand sage, c’est pourtant ce que propose des jeunes de première – terminale à leurs camarades de sixième.

Depuis 10 ans déjà, c’est, chaque année, un ensemble d’une trentaine de première-terminale qui choisissent de prendre en charge, une fois par semaine, un temps d’animation spirituelle et humaine (ASH) avec leurs camarades de sixième sur les réalités humaine et leurs liens avec la culture chrétienne et religieuse.

C’est par paires que ces jeunes animateurs accueillent 5-6 personnes pour parler de sujet comme le silence, la mort ou encore la paix. Ces jeunes animateurs préparent eux-mêmes les séances avec, si besoin, les responsables pastoraux qui veillent, pas très loin. Depuis des années, croyants de toute religions et jeunes en recherche s’invitent dans cette proposition. De leurs dires, ce qu’ils en reçoivent leurs donne envie de partager à leur tour. Cette proposition participe à leur croissance, mais aussi à leur appartenance à cette maison.

⇒ Ouest

Rassemblant pendant quatre jours une quarantaine d’élèves venant de quatre lycées salésiens de l’ouest (Caen, Giel, Angers et Saumur), “Cap sur Biville” est une opération du Défi Citoyenneté, en lien avec l’association Diamond

Cette association vise à développer chez les jeunes le sens de l’engagement, par la responsabilisation de chacun dans les activités et les tâches du quotidien. Elle leur permet aussi leur faire découvrir le milieu marin, par la pratique de la voile et la sensibilisation aux enjeux écologiques.

Commençant par des mini-jeux de cohésion et des discussions sur les diverses pratiques impliquant les jeunes en place au sein de leurs établissements, ces 4 jours ont permis aux jeunes de recevoir des témoignages d’engagement, en milieu professionnel ou social, de s’exercer à la démocratie représentative et participative et de participer à l’organisation des animations du séjour.

Alanna, Les Ardilliers, Saumur : « Ce que je retiens de cette semaine, c’est la rencontre avec des gens que l’on ne connaît pas, le respect de la nature, le moins de temps passé sur les écrans et les très bons moments que l’on a passés ensemble. Pour l’avenir, j’en garde l’ouverture aux autres, aller au-delà de ma timidité, parler aux personnes avec qui je vis mais que je ne connais pas ».

Célina, Les Ardilliers, Saumur : « Je retiens de cette semaine, de nouvelles amitiés, une cohésion, de l’entraide, la gentillesse de tout le monde, que personne n’est resté dans son coin, même les filles les plus timides. Ce que j’en garde pour le futur, c’est la cohésion et le non-jugement porté aux autres, car c’est une aide pour le contact à l’autre, c’est un état d’esprit très important à garder pour le futur.

Enora, Institut Lemonnier, Caen : « Ce que je retiens, que je savais déjà mais qui, vécut pleinement, permet une plus facile ouverture à l’autre, c’est l’importance de ne pas se fier aux apparences et de ne pas juger au premier regard. Ce que je garde, c’est le travail réalisé avec les autres. Etant intéressé par le métier d’éducateur, l'expérience d’organisation, d’animation et de cohésion dans l’équipe de travail, me fait dire qu’éducateur est un métier que je ferai avec beaucoup de plaisir ».

⇒ Lycée Don Bosco, Marseille

Cette année encore, au lycée Don Bosco de Marseille, des jeunes se sont engagés dans le FestiClip, un festival de Vidéo-Clip qui s’adresse à la jeunesse (15-20 ans) et leur permet de créer un film de 7 minutes sur un thème libre en apportant un message éducatif.

Ils sont une vingtaine de jeunes à avoir participé, avec trois accompagnateurs. C’est ensemble, jeunes et accompagnateurs, qu’ils ont choisi cette « thématique actuelle, un domaine de notre quotidien ».

Ils ont choisi de participer pour différentes raisons. Certains sont passionnés, comme Rayan : « Je suis passionné de montage vidéo. J’aime beaucoup créer de nouvelles choses. » Partager ma passion avec les autres me procure un énorme plaisir » exprime Camille. D’autres le font par défi, comme Léa : « Je voulais surmonter ma peur et ma timidité ; ça m’a plu parce qu’on a bien rigolé ». Vincent confie : « Je souhaitais que mon investissement dans le projet donne un exemple aux autres ». Il y a aussi ceux qui le font pour l’expérience : « C’est intéressant de travailler un nouveau talent », nous explique Alexandre.

Un de leurs accompagnateurs nous déclare : « J'ai autant appris que ce que je leur ai appris ». Un autre nous témoigne : « Nous essayons de créer une ambiance de joie. Ça marche et nous sommes tous heureux d’avoir fait un chemin ensemble. C’est un échange permanant ».

Rendez-vous sur le site « festiclip.eu » où vous pourrez retrouver tous les films primés l’année dernière, ainsi que la collection D’Clic qui rassemblent des films primés, particulièrement pertinents pour être l’objet de réflexion et de débat avec des jeunes.