Une vingtaine de jeunes de classe de seconde du réseau des établissements scolaires Don Bosco de France et de Belgique ont suivi la formation « Secouriste pour la paix », donnée au Collège Don Bosco à Nice.

La session était animée par Myriam Maréchal, accompagnée de formateurs de l’IFHIM en collaboration avec le Valdocco Nice. L’objectif ? Apprendre à se découvrir pour avoir un meilleur engagement dans les projets.  Cette formation a permis à ces jeunes d’aller encore plus loin que le projet : apprendre à identifier leurs murs intérieurs, à les défaire, apprendre à déceler leurs sources de violence et d’hostilité pour ne pas les laisser agir, découvrir leurs forces et leurs clefs pour construire la paix. Lou Chang, élève au Campus de Pouillé est enthousiaste : « Nous avons appris à concevoir que la personne compte plus que le groupe social, l’origine, ses compétences. Ce qu’elle apporte au groupe est plus important ».

⇒ Collège-lycée Don Bosco, Landser

L’établissement se démarque des autres collèges-lycées par le nombre d’élèves qui s’impliquent au jour le jour dans les différents projets.

Aujourd’hui sur environ 400 élèves ils sont 280 élèves à s’impliquer dans la vie du collège et du lycée. Les projets sont nombreux et adaptés aux personnalités de chacun. Cela va de la participation à un Conseil de vie lycéenne (CVL) pour l'un, à la « responsabilité » d'un bus pour l'autre (il est chargé de communiquer avec le secrétariat si le bus dont il est responsable a du retard) ou l'aide aux devoirs pour un troisième. « Les participants s’écoutent, prennent les décisions, se répartissent le travail, même si parfois il y a quelques divergences », disent-ils. Et quoi de plus normal quand on travaille en groupe !

⇒ Lycée Jean Baptiste d'Allard, Montbrison

Une grande première ! Faire vivre l'établissement pendant 24 heures non-stop avec une multitude d'activités proposées pour tous par les élèves.

C'était le grand défi des internes du lycée Jean-Baptiste d'Allard : 24 heures d'ouverture non-stop, du mardi 3 mai à midi, au lendemain, à la même heure ! « C'était en germe depuis longtemps. Avec le Défi Citoyenneté, on s'est lancé », déclare Olivier Simon, chef d'établissement. Les jeunes ont préparé les projets, animé les temps. Ils étaient acteur à 90% du projet. A chaque heure, une nouvelle activité était proposée : les visiteurs ont pu bénéficier de soins esthétiques, de coiffure, ils ont pu participer à une marche et à un rallye pédestre ainsi qu'à des jeux, des danses et un karaoké...  Mais pour les élèves, le clou, ce fut le bal non-stop ! Le tout au profit d'une belle cause, celle d'ASSE Cœur-Vert, la structure associative du club de football AS Saint-Etienne.

Les élèves ont travaillé sur le projet à partir de septembre 2015. « On avait peur que les jeunes viennent pour leur heure et ne viennent pas pour les heures suivantes », avoue Olivier Simon. Finalement, c'était l'inverse ! On a eu une vraie présence des jeunes dans l'établissement. Et une belle cohésion d'équipe entre adultes et jeunes.... notamment à 2h du matin autour d'un jeu de Times up et d’une soupe à l’oignon ! »

« C'est une grande réussite. La convivialité, le partage, la bonne humeur ont été présents tout au long de ces 24 heures. Nous recommencerons les années prochaines sur un format de 18h, c’est prévu ! » En juin, les terminales ont quitté l'établissement avec regret : « Nous, on n'a connu ça qu'une fois ! Les nouveaux ont de la chance ! »

⇒ Institut Notre Dame des Minimes, Lyon

« Dites, y a-t-il un papier dans la boite d’alerte aujourd’hui ? » Et voilà les trois jeunes partis ouvrir cette étrange boite posée sur une table dans le couloir du collège. Un élève explique : « Nous avons mis en place la boite d’alerte, dans laquelle des élèves victimes de harcèlement ou de moquerie peuvent déposer un mot discrètement. Notre rôle est de les aider. Ensemble nous pouvons soulager leur souffrance ».

Le projet a été mené par un groupe d'élèves de 3° sur le temps de catéchèse. Ils ont été sensibilisés à l’expression des émotions et aux actions de médiation qu’ils peuvent mettre en œuvre. Il faut en effet des compétences pour parler aux victimes et aux auteurs. Dans le film qu’ils ont réalisé, on sent que les mots sont pesés face aux agresseurs : « Ce que vous faites, ça vous fait rigoler, mais lui en tout cas, il se sent mal. » La prochaine étape sera d’apprendre à la victime à parler d’elle-même, à oser s’affirmer.

⇒ Secondaire, Woluwé Saint Lambert (Belgique)

Grace au savoir-faire de Baptiste, Don Bosco Woluwé-saint-Lambert a sorti le premier numéro du journal du collège sur les actions de solidarité menées dans l’établissement.

« Je crois que le plus important pour nous est de donner un sens à ce que nous faisons », explique le jeune Baptiste, qui développe son talent pour l’écriture. « J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ces articles. Le fait de transmettre des informations a un but didactique : promouvoir de bonnes actions. Je crois que mettre en valeur et raconter les actions en place peut stimuler d'autres personnes à agir ». Cette action citoyenne lui a beaucoup apporté. « Tout d'abord, j'ai beaucoup appris à propos du fonctionnement de mon propre collège. J'ai apprécié rencontrer mes professeurs dans un autre contexte que celui des cours. De plus, les recherches que j'ai dû faire à propos des associations m'ont permis d'enrichir ma culture. J'ai pris connaissance des problèmes dont sont victimes certaines personnes. »